Sous les toits

Souviens-toi, les soirs
Où nous volions les heures au temps
Sous les toits, les étoiles filaient au firmament
Souviens toi
Sous nos paupières,
Naissaient dans l’absolu des poussières de lumière
Comme des poissons pris dans la nasse,
Tu tambourines mon cœur, je t’enlace,
Sans vouloir nous faire prendre ni être vu
Et le monde tourne et tourne
Avec ou sans nous, sans aucune importance
Le temps sous les toits, se dilate,
sous nos cils il y a une île
Oh hé regarde dans l’eau
Oh que c’est beau ces ailes poussées dans le dos
Sous les toits, l’étoile c’est toi,
Doux sommeil, ouvrir nos ailes, ma nuit ma belle
Au songe d’une nuit d’été qui nous veille.
Sous nos paupières,
Comme des poissons pris dans la nasse,
Tu tambourines mon cœur, je t’enlace,
Sans vouloir nous faire prendre ni être vu
Et le monde qui tourne tourne
Qui nous pousse pousse
L’un contre l’autre
Sans crainte et sans leurre,
sans retenue
Je soufflerai sur tes paupières
Des poussières de lumière
Pour mieux te voir, sans être vu
Et le monde tourne et tourne
Avec ou sans nous, sans aucun importance
Le temps sous les toits, se dilate,
sous nos cils il y a une île
Tu souffleras sur mes paupières
Des poussières de lumière
Pour mieux me voir, sans être vu
Et le monde qui tourne tourne
Qui nous pousse pousse
L’un contre l’autre
Sans crainte et sans leurre, sans retenue
Vivre heureux et cachés
Pour mieux nous voir, sans être vus
Jedj


